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FRANCE CUBA HÉRAULT
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20 octobre 2016

Pourquoi le cyclone Matthew n’a-t-il tué personne à Cuba ?

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« Le cyclone Matthew, le plus puissant à avoir traversé les Caraïbes ces dix dernières années a causé entre 500 et 1 000 morts en Haïti , 4 en République dominicaine et 20 aux USA, selon des chiffres encore provisoires.

L’ampleur de la catastrophe – quantité de tués, dommages matériels – est sans aucun doute l’argument essentiel en matière d’information. Mais il est un point auquel, malgré son importance, les médias n’ont prêté aucune attention : que ce cyclone, tout aussi destructeur, n’ait causé aucune victime mortelle… à Cuba. Expliquer pourquoi devrait être un devoir de la presse internationale, compte tenu de l’intérêt général dont j’ai parlé plus haut. Mais, une fois de plus, sa carence d’indépendance politique l’en a empêché.

Myrta Kaulard, coordinatrice des Nations Unies en poste à Cuba, vantait voilà quelques jours la Défense civile de l’île, la présentant comme un exemple de mise en œuvre du Cadre de Sendaï pour la réduction des risques de catastrophes : « Nous observons avec énormément d’admiration tous les efforts que fait le pays pour se préparer, réduire les effets, sauver des vies humaines. À notre avis, c’est un exemple pour le reste du monde. Les investissements que fait Cuba pour protéger les vies et les biens sont extraordinaires », déclarait-elle. La secrétaire générale de l’Association des États des Caraïbes, June Soomer, soulignait aussi l’action de Cuba pour réduire les pertes de vies. Mais rassurez-vous : vous ne lirez aucune de ces déclarations dans la grande presse internationale. Seulement dans les médias cubains.
À ce silence sur le travail de prévention et de protection de la vie humaine à Cuba, s’est ajouté le deux poids deux mesures en matière d’information. Pratiqué par exemple par deux des plus grands journaux en langue espagnole : « El País », de Madrid, et son partenaire de Miami « El Nuevo Herald ». Leurs notes sur le passage de Matthew aux USA ou en Haïti consistaient en de froids rapports sur les dommages matériels et humains, accompagnés de déclarations de porte-paroles institutionnels : gouverneurs de différents États des USA, représentants de l’ONU, grandes ONG… En revanche, leurs notes sur Cuba étaient des récits chargés de subjectivité, assaisonnés de déclarations dramatiques de prétendus sinistrés se retrouvant dans une situation de vulnérabilité absolue. Rapportant les chiffres donnés par le gouvernement cubain, les deux journaux y ajoutaient l’avertissement de « chiffres officiels », autrement dit peu crédibles. Les chiffres des autorités étasuniennes sur le passage du cyclone aux USA, en revanche, étaient incorporés dans l’information sans même une mention des sources.

La seule information publiée dans El País sur le passage de Matthew à Cuba était signée – curieusement – de la fameuse « dissidente » cubaine, Yoani Sánchez qui insistait sur le fait que, sur l’île, « les aides de l’État aux sinistrés tardent trop ». Par contraste, aucune des notes d’El País relatives au passage de Matthew aux USA, en République dominicaine et en Haiti n’abordait la question de la hâte ou du retard des contributions à la reconstruction.

El Nuevo Herald allait encore plus loin qu’El País dans ses doutes sur les « chiffres officiels » fournis par le gouvernement cubain. Le 5 octobre, il publiait un article d’opinion de José Daniel Ferrer, meneur d’un des groupes « dissidents » que finance la Maison-Blanche. Le texte, intitulé : « Le cyclone Matthew et les mensonges du régime cubain », en arrivait à dire, entre autres nombreuses idioties, que la suspension du service d’Internet n’avait pas été causé par le cyclone, mais qu’il s’agissait d’une mesure du gouvernement pour éviter que des informations « alternatives » ne parviennent au reste du monde. [La fibre optique a été emportée en même temps qu’un pont et a été remise en place dès le lendemain. (NdT)] Et que la « presse officielle » avait à peine informé au sujet du cyclone. Une affirmation vraiment incroyable, quand on sait que les chaînes de télévision, la radio et le web ont assuré un suivi exhaustif, permanent et quasiment monopolistique, non seulement du passage du cyclone, mais encore de tous les préparatifs de prévention au moins une semaine avant. Cette couverture a d’ailleurs mérité la reconnaissance formelle de la représentante de l’ONU sur l’île.

Que les grands médias reconnaissent les actions de prévention et d’évacuation du gouvernement cubain est absolument impensable. Aussi, cherchant une explication à l’étonnante absence de morts au passage de Matthew, les deux journaux ont recouru à la même explication… surnaturelle. Dans El Nuevo Herald, José Daniel Ferrer expliquait que les gens dans l’Est de Cuba ont attendu « la grâce de Dieu. Et, heureusement pour les habitants de Santiago, il semble que Dieu les ait écoutés » [Matthew a épargné Santiago. (NdT)]. Dans El País, Yoani Sánchez racontait qu’à Baracoa, « les prières s’élevaient au ciel pour que tout se passe ’vite et sans morts’ ».

Conclusion : c’est Dieu – et non la Défense civile – qui a sauvé Cuba du cyclone Matthew. Maintenant, il ne lui reste plus qu’à sauver… le journalisme ! »

José MANZANEDA (PHOTO DE LA VILLE DE BARACOA)

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CYCLONE MATTHEW : NON, CUBA N’EST PAS SEULE !

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Dans la nuit du 4 au 5 octobre dernier, l’est de Cuba a été frappé par un cyclone dévastateur, le plus puissant de ces dix dernières années. L’ouragan a laissé derrière lui un champ de ruines.(comme la route allant à Baracoa, photo ci-dessus)

A Cuba, aucun mort n’est à déplorer, conséquence de l’action des autorités qui, soucieuses de la sécurité de ses habitants, avaient fait évacuer plus d’un million de personnes dont près de 400 000 ont été hébergées dans des abris aménagés pour protéger la population dans ce genre de circonstances. Mais le spectacle qui attendait les habitants de cette partie de l’île après les 6 heures qu’aura duré l’ouragan était désespérant… La ville de Baracoa, entre autres, est détruite à 90%, les routes sont coupées, les ponts effondrés, les arbres arrachés, les maisons très endommagées ou détruites, le réseau électrique hors d’usage. Dans certains villages, plus une habitation n’a de toit. Courageusement, les Cubains ont commencé à s’organiser. De toutes les provinces affluent des brigades pour sauver ce qui peut l’être et assister ceux qui ont tout perdu. Mais le retour à la normale sera très long et coûteux. L’aide internationale est aussi indispensable qu’urgente pour reconstruire ce que le cyclone a détruit.

Mais Cuba n’est pas seule !

France-Cuba appelle tous les amis de la grande île des Caraïbes à exprimer leur solidarité avec le peuple cubain en envoyant des dons à l’association, qui les reversera ensuite sur le compte qui va être ouvert par le MINCEX (ministère du commerce extérieur de Cuba).

(à joindre au chèque)

Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Somme versée : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Envoyez vos dons à l’ordre de France-Cuba à l’adresse du trésorier de votre comité : Francis Occhuizzi, 1 Ch. de Cissan 34490 Murviel les Béziersqui retransmettra la totalité à la trésorière, avec au dos du chèque la mention « Solidarité Cuba- Ouragan Matthew ». France-Cuba s’engage à tenir informés les donateurs sur les fonds collectés et leur affectation par les autorités cubaines.

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