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FRANCE CUBA HÉRAULT
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FRANCE CUBA HÉRAULT
VIVA CUBA SOCIALISTA

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26 juillet 2012

FRANCE CUBA HÉRAULT - 26 juillet 2012 – Montpellier devant la stèle de José Marti

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FRANCE CUBA HÉRAULT à l'occasion de la fête nationale de CUBA invitait à un rassemblement avec dépôt de gerbe devant la statue de José Marti à Montpellier bd Louis Blanc jeudi 26 Juillet 2012. Ce fût une fois de plus, l'occasion de réclamer la levée du blocus de l'Ile organisé par les USA et aussi  la libération des 5 cubains emprisonnés aux USA depuis 1998.
Vous trouverez ci-dessous l'allocution du vice-président de France Cuba Hérault.

Le dimanche 26 juillet 1953 à 5h 15 du ma­tin, le jeune avocat Fidel Castro à la tête de 120 jeunes, la plupart étudiants, se lançait à l'assaut de la caserne La Moncada située à Santiago de Cuba. Au même moment, un autre groupe d'une quarantaine d'hommes s'emparait de la petite caserne de Bayamo. Il s'agissait de donner le signal de l'insurrec­tion contre le régime de Batista, dictature à la solde des États-unis mais aussi de la ma­fia américano-cubaine. Nous ne rentrerons pas dans les détails de cette action révolu­tionnaire. Minutieusement préparée, l'at­taque joua de malchance. Une patrouille mi­litaire sortit par inadvertance du fait du car­naval de Santiago donna l'alarme... Le com­bat à l'extérieur et dans la cour principale fut bref et violent : cinq morts parmi les as­saillants, puis 56 torturés et assassinés dans les heures qui suivirent...

Avec une vingtaine de ses compagnons Fi­del Castro rejoint une ferme à Siboney . Re­pérés par l'armée de Bastita, ils seront pris 24 heures après. Fidel aura la vie sauve grâce à un jeune lieutenant devant avoir un certain sens de l'honneur vis à vis de ces jeunes courageux, du même age que lui, pris les armes à la main. Traduit le 21 septembre 1953 devant un tri­bunal militaire réuni à huis-clos, Fidel Castro fit lors de sa défense un discours de trois heures intitulé "l'Histoire m’acquitte­ra", dans lequel il dénonçait la dictature, la misère des cubains, la main mise des États Unis sur l'économie de l'Ile, la corruption... Ce discours aura un retentissement dans tout Cuba. 

Les quelques survivants de cette épopée seront amnistiés en mai 1955. Puis ce fût le Mexique, la rencontre avec Che Guevarra, l'expédition du Granma, la Sierra Maestra, la victoire sur la dictature le 1er janvier 1959, puis Cuba socialiste... 

Ce qui animait tous ces jeunes et qui anime encore l'esprit des cubains, c'est la pensée de José Marti ; poète, écrivain, journaliste, homme politique révolutionnaire cubain de la fin du 19eme siècle. Combattant contre les Espagnols, dans l'armée des généraux Antonio Maceo et Maximo Gomez contre l'Espagne coloniale, il sut montrer l'exemple en tombant à 42 ans, les armes à la main le 19 mai 1895 lors de la Bataille de Dos Rios. L’Espagne vaincue quittera Cuba en juillet 1898 pour être remplacée par les États-Unis. 

Et aujourd'hui, malgré les interventions et attentats de la CIA, la chute de l'Union so­viétique, les difficultés économiques, le blo­cus... la Révolution Cubaine est toujours là.  Ce blocus économique de l'Ile, embargo condamné à l'ONU en 2011 par 186 pays contre deux (Israël et les États-Unis), empêche de nom­breux pays et leurs sociétés de commercer li­brement avec Cuba, et ceci depuis sa mise en place en février 1962. Dernier exemple en date : le 12 juin dernier, le Bureau de Contrôle des Actifs Étrangers du Département du Trésor des États-Unis (OFAC) annonçait qu'il venait d'imposer une amende de 619 millions de dollars à la banque hollandaise  «ING Bank» pour des transactions financières et commerciales avec des entités cubaines... 

Nous terminerons en réclamant une fois de plus la libération des 5 cubains emprisonnés aux USA depuis 1998. Cubains qui avaient infiltré les organisations terroristes anti-cu­baines financées par la CIA depuis plus de 40 ans, organisations qui commettaient ou tentaient de commettre des attentats contre Cuba et sa population. Bien sur ce lâche blocus, ces 5 prisonniers politiques sont ignorés des médias qui pré­fèrent gloser sur les difficultés cubaines sans en analyser les causes.

Alors, en ce 26 juillet, fête nationale de Cuba, disons haut et fort  comme le disent les cubains : 

VIVA CUBA ! HASTA LA VICTORIA ! SIEMPRE ! VENCEREMOS !

Hugues Bousquet

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