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FRANCE CUBA HÉRAULT
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24 novembre 2015

UNE BONNE ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE FRANCE CUBA HÉRAULT

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Dimanche 10 novembre 2015 se tenait à Béziers l'assemblée Générale de France Cuba Hérault, en présence de la secrétaire générale de France Cuba national. Après cette réunion les participants ont déjeuné ensemble dans une ambiance festive tout en poursuivant leurs discussions sur Cuba...

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RAPPORT MORAL présenté par Alain Berthelemy, président de France Cuba hérault

Depuis notre dernière assemblée, dans cette même salle le 9 novembre 2014 notre comité a maintenu son activité pour la solidarité avec Cuba, avec une consolidation de nos effectifs, avec un nombre significatif de nouveaux adhérents (notamment cheminots). De nouveaux arrivants, mais aussi des disparitions, Guy Bousquet nous a quitté le 6 mai 2015, à l’âge de 84 ans, retiré en Ariège, il participait régulièrement à nos assemblées générales. En l’absence de représentants cubains, je voudrai souligner quelques points importants sur la situation à Cuba, de même sur notre solidarité politique et matérielle passée et future.

Nous avons pu tenir notre stand lors d’une dizaine de fêtes populaires dans l’Hérault, l’Aude et les Pyrénées Orientales, notre secrétaire donnera plus de précisions dans son rapport d’activité. Nos stands et la vente de plus 1500 paquets de café nous permettent d’avoir une trésorerie positive pour envisager de nouveaux projets de solidarité matérielle notamment en direction de la petite enfance et dans le secteur social et médical, ils permettent aussi d’affirmer notre solidarité politique avec Cuba, encore très majoritairement caricaturé par nos médias.

Situation politique cubaine :

Nous ne pensions pas à notre dernière AG, que le 17 décembre 2014, les Présidents Obama et Raoul Castro, annonceraient leurs intentions de rétablir les relations diplomatiques entre les deux pays, et qu’au même moment nous apprenions la Libération d’Antonio, Ramon et Gerardo encore emprisonnés aux Etats-Unis bien que René et Fernando, libérés en 2014, avaient purgé l’intégralité de leur peine. Rappelons que Gerardo était condamné à deux fois la prison à vie. Ce fut un grand soulagement et un plaisir pour nous d’avoir pu rencontrer le 12 septembre Gerardo et son épouse Adriana, très souriants, sur le stand de France Cuba à la fête de l’Humanité.

Contrairement à ce que laissent croire nos médias, le rétablissement des relations diplomatiques USA-Cuba n’est pas la fin du blocus. Lors de l’assemblée de l’ONU du 27 octobre, 191 pays ont voté pour la levée du blocus, mais les États-Unis et Israël ont votés pour son maintien. Depuis la loi Helms-Burton de 1996, c’est une décision du congrès US à majorité républicaine qui peut lever le blocus en abrogeant cette loi. Même si Obama a les pouvoirs pour en atténuer les effets comme :utiliser le dollar dans les transactions internationales et permettre à l’île d’acheter sur le marché mondial des produits contenant plus de 10% de composants étasuniens ou légaliser l’importation de produits fabriqués dans le monde à partir de matières premières cubaines. Encore récemment, après BNP Paribas, la banque « Crédit agricole » vient d’être condamné à une amende de 787 millions de dollars, pour avoir violé le blocus.

Au mois de Mai, les États-Unis ont retiré Cuba de leur liste des pays soutenant le terrorisme, décision préalable à l’ouverture en juillet des ambassades à Washington et La Havane. Nous ne pouvons que nous réjouir de ces évolutions que nous réclamions avec force. Même si autour de nous, nous sentons beaucoup d’inquiétudes sur le devenir de la révolution cubaine face au grand Satan pour obtenir par les dollars ce qu’ils n’ont pas obtenu par le blocus. Ceci après de longues négociations tenues secrètes, bien que nous sentions une évolution de la diplomatie États-unienne par différents articles de presse du Washington Post, du New York Times, également du Guardian en Angleterre  ou du Monde diplomatique en France. Si Obama a partiellement cédé et avoué l’échec du blocus C'est parce que les États-Unis étaient isolés à la veille du Sommet du Continent Américain qui s’est tenu en mai 2015 ; la grande majorité des pays d’Amérique latine, y compris ceux avec des régimes très à droite, avaient conditionné leur présence à celle des représentants de Cuba. Les États-Unis s’isolaient aussi économiquement en se privant des besoins grandissants du marché cubain, laissant la place aux autres pays. Cuba a résisté au blocus depuis un demi-siècle, avec les énormes difficultés et coûts économiques qu’il a engendré pour la population. Le peuple cubain n’a pas renversé ses dirigeants comme ce fut l’objectif majeur. Les États-Unis ont pourtant financé et utilisé tous les moyens pour déstabiliser la révolution cubaine, en soutenant des actes terroristes et bactériologiques sur les personnes, les plantations agricoles et diverses infrastructures, ajouté à cela le financement d’une dissidence marginale très médiatisée.

Cuba n’est malheureusement pas seul à subir l’acharnement des États-Unis et de ses alliés pour un non alignement sur la politique mondialisée au service des grands monopoles financiers. La Grèce, le Venezuela, la Bolivie, l’Équateur et bien d’autres pays subissent des traitements semblables. Raoul Castro a affirmé, concernant les nouvelles réformes en cours, que tout ce qui doit être changé est une question souveraine et exclusive des cubains.

Guantanamo territoire occupé depuis 1903 par une base navale US, et si la prison devrait être fermée, la rétrocession à Cuba n’est toujours pas envisagée dans le cadre de la normalisation des relations USA-Cuba. C’est pourtant une question essentielle pour la sécurité et la souveraineté territoriale de Cuba. Nous avons plié la banderole pour la libération des Cinq, nous pourrons la remplacer par une nouvelle sur Guantanamo. Si des Droits de l’Homme ont été bafoués à Cuba, c’est par les États-Unis sur la base de Guantanamo, où plus de 1000 prisonniers ont séjourné depuis 2002, trop souvent innocents, torturés, sans jugements, sans défense, dans une zone de non droits. Les négociations pour la restitution de ce territoire et pour une réelle levée du blocus avec son dédommagement financier, risquent d’être longues et difficiles.
Néanmoins,
depuis le début de l’année, Cuba a renforcé ses liens avec de nombreux pays Raoul Castro, de retour de Russie a reçu François Hollande le 11 mai 2015, ce fut la première visite d’un chef d’état européen depuis 30 ans (L’espagnol Felipe Gonzalez en 1986). La France est le 10eme partenaire économique avec Cuba, (loin derrière la Chine, le Venezuela et la Russie). Des investissements importants sont prévisibles sur la zone portuaire de Mariel et la coopération devrait s’accroître dans la recherche pétrolière, l’énergie et le tourisme (notamment pour les entreprises Total, Accord, Sncf, et Orange). Le pape François s’est rendu à Cuba du 19 au 22 septembre ; c’est la troisième visite d’un pape à Cuba, après Jean-Paul II en 1998 et Benoît XVI en 2012, tous reçus par Fidel et Raul Castro. L’Europe a implicitement abandonné la position commune d’ostracisme vis-à-vis de Cuba. Les relations bilatérales se sont renforcées, avec la Chine, le Vietnam, le Japon, et naturellement avec les pays d’Amérique latine, Venezuela, Bolivie, Brésil...

Concernant Le tourisme ; il représente une ressource essentielle pour Cuba, plus de 3 millions de touristes en 2014 et déjà 2 millions pour le premier semestre 2015 (derrière le Canada, l’Allemagne, le Royaume Uni et l’Italie, plus de 100 000 français visitent Cuba chaque année.

Les défis économiques pour Cuba

Bien des problèmes sont encore à résoudre, ils concernent :

  • la double monnaie
  • le pouvoir d’achat ( inflation et revalorisation des salaires)
  • l’équité des revenus selon le secteur d’activité (industriel ou touristique).

Comparer des salaires moyens à 20 dollars, sans tenir compte des prix très abordables, parfois nuls pour les dépenses courantes pour le logement, l’alimentation, les transports, la santé, l’éducation, la culture ou le sport, serait manquer d’objectivité. La construction de logements et les transports sont toujours des priorités, de nouveaux investissements sont en cours, notamment ferroviaires.
L’unification de la double monnaie, reste un objectif à atteindre, entre le CUC convertible en 25 CUP (pesos), mais le processus promet d’être compliqué et prendre du temps, en fonction des résultats économiques.
Le PIB devrait s’accroitre de 4% cette année, avec une inflation entre 3 et 5%.
Beaucoup de réformes ont suivi la conférence nationale du PCC en 2012, avec pour objectifs d’améliorer les résultats économiques, par le transfert de nombreux emplois étatisés vers des emplois à compte personnel ou coopératif. Parmi ces changements, notons :

  • Les modifications de la politique migratoire et des droits de douane.
    L’augmentation substantielle des salaires des personnels de santé.

Le prochain congrès du PCC doit se tenir en avril 2016 et devrait aborder d’autres mesures, notamment sur l’accès à la nationalité cubaine des enfants de parents cubains nés à l’étranger, et également le problème du retour au pays des exilés cubain.

En ce qui concerne les élections :
88% de la population soit 7,5 millions d’électeurs ont participé aux élections municipales en avril 2015, 40% des élus ne sont pas membre du PCC.

Les performances de la médecine Cubaine
Les performances dans les domaines de l’éducation et de la santé à Cuba sont reconnues dans le monde entier. La recherche médicale et pharmacologique entraine une importante ressource financière. Le Cimavax, vaccin thérapeutique contre le cancer des poumons, développé à La Havane, intéresse aujourd’hui les chercheurs États-uniens.
A Cuba, l’élimination de la transmission mère-enfant du VIH est validée par l’OMS. Plus de 100 000 patients dans le monde, ont bénéficié d’un traitement avec le médicament Heberprot-P, mis au point par la biotechnologie cubaine contre l’ulcère du pied du diabétique. C’est un médicament unique au monde qui évite généralement l’amputation, 60 000 patients en bénéficieront cette année. L’espérance de vie est supérieure à 78 ans, et le taux de mortalité infantile est le plus faible du continent américain ; c’est le résultat d’une priorité portée sur la jeunesse et le troisième âge. 19% de la population à plus de 60 ans, et devrait atteindre 30% en 2035, Cuba est le pays le plus âgé de la région. L’éducation gratuite et ouverte à tous, produit un peuple éduqué et diplômé, avec un nombre d’enseignants et de médecins qui peut faire rougir les pays les plus développés.

La place des femmes à Cuba
Quand on visite Cuba, on se rend vite compte qu’un grand nombre d’organismes économiques et politiques sont dirigés par des femmes, elles occupent 48% des sièges au parlement

L’i.ternationalisme de Cuba
Alors que les États-Unis ont envoyé des militaires dans les pays d’Afrique de l’ouest touchés par le virus Ebola, Cuba sous l’égide de l’OMS, malgré le sous équipement lié au blocus, a dépêché au Sierra Leone, au Libéria et en Guinée Conakry
plus de médecins cubains pour combattre Ebola que la somme de tous les médecins occidentaux. L’École latino-américaine de médecine de Cuba a formé plus de 40 000 médecins venant de 121 pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine. Cuba apporte une aide médicale à 66 pays dans le monde avec plus de 50 000 médecins et infirmiers. La solidarité internationale a toujours été une constante de Cuba. Depuis la lutte contre l’apartheid d’Afrique du sud en Angola, les secours aux tremblements de terre au Chili et en Algérie dans les années 60, et plus récemment en Haïti. Les très récents accords de Paix entre les FARC et l’état colombien se sont tenus à La Havane. Cuba a joué un rôle majeur durant ces dernières décennies dans l’évolution politique en Amérique latine, pour s’émanciper de l’influence des États-Unis, notamment par la coopération avec le Venezuela, la Bolivie, le Brésil, et bien d’autres. L’Alba et la CELAC ont servi cette coopération.

Les projets de solidarité
Le bilan financier nous donne la possibilité pour participer au financement de nouveaux projets. Le versement de 1500€
en 2014 pour le deuxième projet de San José qui a été abandonné, a été affecté pour les projets du comité directeur avec la ferme de plantes médicinales Galero Otéro et également pour une autre école prévue dans les projets. Notre versement est donc inclus dans les 22 000 € versés par le national à Cuba Coopération qui gère ces projets. Le représentant héraultais de Cuba coopération n’a pas donné suite à notre demande de financement de mini projets. J’ai rencontré en septembre le président de Cuba coopération, ainsi que le coordinateur cubain pour la région de Cienfuegos. La région de La Havane semble moins organisée pour les lieux habituels de notre solidarité c'est-à-dire : le Centre psychopédagogique  « La Castellana »  ou l’École « Solidaridad con Panama ». C’est peut être la raison pour laquelle, nous n’avons pas reçu de nouvelle demande de prolongement de la solidarité avec le centre « la Castellena » que nous avons financé à hauteur de 5 000€ pour l’achat de matériel divers de restauration. Comme pour l’ensemble des projets, ils doivent s’inscrire dans le cadre du plan de l’état.

Nous avons abordé cette question avec Aleida Guevara lors de notre rencontre du 29 septembre. Nous avons obtenu des coordonnées de contacts à La Havane et à l’ambassade pour nous aider dans nos démarches. Espérons que nous pourrons plus facilement, pour l’année à venir, utiliser notre budget, autrement que pour les dommages des cyclones, et que les mois à venir épargneront Cuba des tempêtes tropicales.

Et avec espoir et solidarité, clamons à nouveau : « vive Cuba et son peuple » !

 

RAPPORT D’ACTIVITÉS 2015 présenté par Francis Plantier

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 Depuis notre dernière assemblée générale du 9 novembre 2014, notre Comité a participé à de nombreuses manifestations.

 Le 26 juillet, jour anniversaire de l’attaque de la caserne La Moncada, prise de parole par Hugues, vice président, et dépôt de gerbe devant le buste de Jose Marti à Montpellier. Comme en 2014, malgré les invitations lancées aux associations, partis et personnalités, peu ont répondu présent. A noter la présence de Montpellier Cuba Solidarité, d’une délégation de la Jeunesse Communiste et pour la première fois d’une représentante de la Mairie de Montpellier.

 Nos participations aux différentes fêtes nous permettent de vendre de l’artisanat cubain ainsi que des bijoux cubains, des tee shirts, des bérets, des livres, etc. Les bénéfices réalisés servent à financer des projets à Cuba. Mais, c’est aussi et surtout l’occasion d’engager des discussions avec les visiteurs de notre stand, sur la politique du gouvernement cubain, en rétablissant souvent la vérité, et sur les actions menées par France Cuba au niveau national et départemental. Cela permet aussi de réaliser des adhésions. Nous avons donc été présents :

. le 23 mai à la fête de l’Union départementale CGT à Béziers
. le 31 mai à la fête de la Colonie espagnole à Béziers,
. Les 6 et 7 juin à la Fête fédérale du PCF Aude à Coursan,
. Les 26 et 27 juin à Argelès sur Mer pour la fête du Travailleur Catalan,
. Le 29 août à Murviel les Béziers , fête de la section du PCF,
. Les 5 et 6 septembre à La Plantade, fête de la section du PCF de Béziers,
. le 19 septembre à Béziers, fête du Syndicat CGT des cheminots
. le 27 septembre à Agde, fête de la section du PCF

Nous remercions les organisateurs de ces fêtes pour leur invitation à tenir notre stand. Les 29 et 30 septembre, venue d’Aleida GUEVARA à Béziers, participation au Conseil d’Administration de notre Comité, réception par le service pédiatrie du Centre Hospitalier de Béziers, et rencontre débat au Centro où environ 190 personnes ont participées.

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L’Assemblée Générale de France Cuba National s’est tenue les 10 et11 octobre à Saint Denis. Seul Alain, Président de notre comité a participé aux travaux. Deux membres sont toujours élus au Comité Directeur national, aux réunions duquel ils assistent régulièrement. Les orientations nationales ont été votées à l’unanimité. Je laisserai le soin à Annie de les commenter.

Nous continuerons nos actions de solidarité, matérielle, financière et surtout politique :

P1040834rContre le blocus. La solidarité internationale a pour objectif principal la fin du blocus et l’appui des demandes de Cuba pour exiger des compensations pour les dégâts économiques et humains causés.
Pour la fermeture de la prison de Guantanamo et le retour du territoire à Cuba.
Pour la fin des transmissions illégales de radio et télévision et des programmes dirigés pour un changement de régime.
L’abandon de la position commune sur Cuba par l’Union Européenne.
Contre la désinformation sur Cuba, menée par les différents médias nationaux et internationaux et permettre ainsi d’éclaircir la confusion d’associer le rétablissement des relations diplomatiques avec les EU, avec la fin du blocus.

Notre Conseil d’Administration s’est réuni à sept reprises dans le but de coordonner nos actions : distribution de tracts, actions spécifiques, préparation des différentes fêtes, achat, participation financière aux projets locaux ou nationaux, parution de Venceremos. Nous participons également, financièrement, à la réalisation de films sur la réalité cubaine. Le prochain qui s’intitule « Rouges Années » de Renaud Schaack devrait être terminé au début de 2016. Nous organiserons une soirée débat.

La bonne santé d’une association se mesurant à son activité, mais également aux nombres d’adhérents, Nous avons réalisé 11 adhésions cette année contre 13 en 2014. 126 adhérents ont réglé leur cotisation 2015 ; 122 en 2014. (..) Le renforcement de notre comité doit être une priorité, car Cuba et son peuple ont besoin de notre solidarité politique et matérielle contre les agressions de l’impérialisme états-unien et contre un blocus économique, financier et commercial qui dure depuis plus de cinquante ans.

En ce qui concerne la revue nationale Cuba Si, d’excellente facture et d’une parution régulière depuis quelques années, je rappelle qu’elle est distribuée par abonnement de 15€ pour quatre numéros. Nous vous invitons à vous abonner car notre Comité a un taux d’abonnement de 53,97% ; 68 abonnés pour 126 adhérents. A noter que ce taux est en diminution par rapport à 2014 :55,73%. Je vous invite, donc dans la mesure du possible, à vous abonner car c’est une excellente revue qui ne représente que 1,25€ par mois et au niveau national les recettes ne représentent que 42,72% des dépenses qui elles sont incompressibles concernant l’impression, le routage et la maquette.

Pour terminer je vous signale le blog de France Cuba Hérault géré par Hugues et celui du National qui vient d’être remis en route.
Je vous remercie de votre attention.

 

INTERVENTION DE LA SECRÉTAIRE GÉNÉRALE DE FRANCE CUBA NATIONAL

Avec 1284 adhérents, France-Cuba est la plus importante et la plus ancienne association de solidarité avec Cuba, créée en 1961 lors de l'agression US de la Baie des cochons et de la mise en place du blocus. C'est par ses mots que la secrétaire generale de France Cuba a donné quelques indications sur l'association nationale...

LES GRANDES ORIENTATIONS DE FC POUR L’ANNÉE :

-Objectifs internes : améliorer la communication et la transparence entre le National et les comités. Réactivation du site internet et de facebook. Remise à jour des listes des comités. Au sein de FC, il est d’une importance capitale de ré insuffler une dynamique à notre asso. Pour cela, il nous faut nous positionner clairement sur nos objectifs, qui seront les lignes de force qui vont nous permettre d’aller de l’avant.
A nous de nous y employer. L’information est une des clés de la vie de notre association. Les outils existants sont en train de redevenir opérationnels. Il y aura régulièrement des comptes-rendus de réunions ou d’activités qui seront envoyés aux membres du comité Directeur ou aux comités locaux, à charge pour eux de dispatcher l’info à leurs adhérents, afin de les associer au fonctionnement et aux décisions. Mais si l’info doit aller de haut en bas, c’est-à-dire du Bureau National aux comités, voire aux adhérents, en passant par le
comité directeur, elle doit aussi être transversale et aller du bas vers le haut, c’est-à-dire des adhérents aux comités puis au National. Chacun doit prendre ses responsabilités. C’est ainsi qu’on avancera.
Et n’oublions pas que nous avons un point commun très fort : la solidarité envers un pays qui nous tient à cœur, Cuba. Nous sommes des co
mpañeros, des camarades. « C’est un joli nom, camarade ».

Objectifs « politiques » : soutenir Cuba, comme nous le faisons depuis plus d’un demi-siècle avec pour axes principaux la levée définitive du blocus, la fermeture de Guantànamo et le départ des Yanquis, les dédommagements financiers pour les pertes liées au blocus (883 milliards 755 millionsdedollars, chiffres du rapport présenté à l’ONU le 27 octobre dernier).

Actions prévues : elles sont multiples et vont des activités politiques ou culturelles organisées par les comités ou le National, les réunions d’information, les conférences-débats à différents niveaux et sur des thèmes d’actualité, les manifestations ponctuelles, la présentation de livres ou de documentaires sur Cuba, etc.
Exemples : une participation financière de 1000 € au prochain spectacle théâtral de Serge Sandorà La Havane sur Sarah Bernard et Joséphine Baker, l’activité des camarades de Lille la semaine dernière avec des rencontres entre l’ambassadeur et des industriels de Lille Métropole, la participation à la journée organisée en février prochain par le Mouvement de la Paix près de Paris, la conférence-débat sur l’ALBA le 27 février prochain à Bayonne, réunissant 5 ambassadeurs, les festivals latinos de Toulouse, etc.
Au niveau du National, une affiche condamnant le blocus est en cours de réalisation. Elle sera proposée au prochain comité
directeur de janvier. Un documentaire sur Guantanamo va être réalisé par Hernando Calvo Ospina, notre président, mais FC ne fera que verser une participation, le montant de la réalisation dépassant de très loin nos possibilités financières.

La levée du blocus reste notre objectif prioritaire, dans un premier temps. Certains ont cru que depuis qu’Obama a rencontré Raùl, le blocus n’est plus qu’un souvenir, voire un fantôme. Et que la condamnation sans équivoque du blocus à l’ONU avait réglé la question. Or la réalité est tout autre.
Depuis quelques mois, l’histoire des relations entre Cuba et les USA a évolué avec une rapidité inattendue. Les deux faits les plus marquants ont
été, outre la reprise des relations entre les deux pays suite à la poignée de main entre Raùl Castro et Obama lors du sommet de l’OEA à Panama, la libération des trois Cubains encore emprisonnés et la réouverture des ambassades, suite à une reprise des relations entre les deux pays.

Ce début de « normalisation » a suscité beaucoup d’espoirs.
La première mesure qui en a découlé a été le
retrait de Cuba de la liste des pays dits « terroristes ». Ce qui va entre autres permettre à Cuba d’avoir accès au circuit bancaire « normal » qui lui était jusqu’alors interdit et l’obligeait à payer cash toutes les importations et ce en dollars, monnaie qui lui était a priori interdite. Du coup, le patron ayant levé l’oukase, les puissances occidentales se précipitent pour se placer sur le marché cubain. D’où le voyage du président français, premier d’une longue liste de visiteurs aussi avides qu’intéressés. Il est bien évident qu’il y aura des retombées économiques très positives pour Cuba.
Le meilleur exemple de ce renouveau de l’économie cubaine est l’ouverture du complexe portuaire de Mariel de plusieurs centaines d’hectares, idéalement situé face à l’entrée du canal de Panama, dont le doublement devrait être rapidement terminé. Ce sera dès lors une plaque tournante incontournable pour tout le trafic maritime en Amérique du Sud, d’autant plus que Mariel est un port en eaux profondes qui permettra d’accueillir les plus gros porte containers ultramodernes. Les USA sont en passe de se faire souffler les meilleurs emplacements, ce qui explique sans doute la pression des industriels étasuniens sur le Congrès, afin d’obtenir la levée définitive du blocus, dont Obama a reconnu qu’il était un échec. La chose n’est pas faite, car ce sont des Républicains en grande partie hostiles à
Cuba qui sont majoritaires au Congrès US. Mais quand il est question de gros sous, la donne peut très vite changer. D’ailleurs, sans attendre le feu vert du Congrès, des négociations sont en cours entre le gouvernement cubain et des entreprises américaines : le constructeur de tracteurs américain Cleber vient tout juste d’être autorisé à installer un centre de fabrication à Mariel, faisant de cette entreprise la première société américaine à s'implanter dans le pays depuis plus d'un demi-siècle.
Mais si cette « normalisation » a suscité beaucoup d’espoirs, elle a également généré beaucoup d’inquiétudes. Cela est palpable aussi bien à Cuba que parmi les amis de Cuba. Au sein même de France-Cuba, nombreux sont ceux qui ont exprimé leurs craintes pour l’avenir de l’île, mais nombreux aussi sont ceux qui ne veulent pas en avoir et font montre d’un superbe optimisme. Ce qui nous a valu quelques discussions un peu vives dans un certain nombre de comités. Il ne faut pas sombrer dans un extrême ni dans l’autre.
Bien naïf qui croirait qu’une baguette magique a transformé en interlocuteur de bonne volonté le pays qui depuis plus d’un demi siècle a juré la perte de l’île communiste. Bien naïf ou bien mal informé. Il suffit pour retrouver la réalité de lire la déclaration d’Obama lors de la traditionnelle conférence de presse sur l’état de l’Union en décembre 2014 : « 
Ce qui est certain, c’est que nous allons nous trouver dans de meilleures conditions pour exercer notre influence et pouvoir utiliser aussi bien la carotte que le bâton ». Ça a au moins le mérite d’être clair : la manière change, les objectifs restent les mêmes ! Le gant s’est fait velours, mais la main reste de fer.

Nourrir des craintes pour l’avenir de Cuba est légitime. Nous connaissons tous le pouvoir du dollar et sa faculté de pourrir insidieusement tout ce qu’il touche, nous en avons eu plus de preuves qu’il n’en faut. Et nous connaissons aussi les USA, leur arrogance, leur ignorance et leur mépris de tout ce qui n’est pas de chez eux. Et comment ne pas frémir quand on imagine 3 millions de touristes étasuniens (c’est le chiffre prévu) déferler sur Cuba pour découvrir la terre de Fidel et de Che, qui outre les attraits d’une île des Caraïbes, à laquelle était si sensible l’Amérique d’avant la Révolution, a le charme du fruit défendu puisque, malgré l’assouplissement du blocus par Obama, il leur est toujours interdit de voyager à Cuba… Cependant, penser que les USA vont gagner sans coup férir cette guerre hypocrite de l’argent serait faire insulte à nos amis cubains qui ont amplement démontré leur capacité de résistance et leur intelligence politique. Ils sont d’ailleurs les premiers à nous dire qu’ils sont conscients des enjeux, et quelquefois ils nous font comprendre que les donneurs de leçons n’ont rien à leur apprendre. Ils ont l’avantage d’avoir la population la plus éduquée, culturellement et politiquement, du continent américain (et je ne parlerai pas de la vieille Europe, je ne suis pas sûre que la comparaison serait à son avantage). Même si les vieux Cubains, ceux qui sont de la génération des Barbudos, ont pris de l’âge, ils n’en oublient pas ce qu’ils doivent à la Révolution, que ce soit dans le domaine de la santé, de l’éducation ou du social. Et ils tiennent à les garder. Les plus jeunes aussi, même s’ils sont séduits par le mirage américain, les Mac Do, le coca ou les marques à la mode, considèrent comme inenvisageable la perte de ces acquis. Et puis les Cubains ont aussi un atout capital : celui d’avoir des gouvernants intelligents, honnêtes et responsables, comme Bruno Rodriguez Parrilla, le ministre des relations extérieures, Miguel Diaz-Canel, José Ramón Machado Ventura , tous deux vice-présidents du Conseil des ministres et bien d’autres. C’est parmi ces hommes compétents que se trouve la relève de Raùl qui a rappelé qu’il ne se présenterait pas aux élections de 2018.
Nous n’avons pas d’autre choix, nous, l
es amis de Cuba, que de faire confiance au peuple cubain et à leurs dirigeants. Nous l’avons toujours fait depuis un demi siècle, et nous continuerons à soutenir Cuba, un soutien dont elle a aujourd’hui peut-être encore plus besoin que par le passé.

Nous croyons en l’avenir socialiste de Cuba. Pour toutes les raisons évoquées, et parce que, même si la vie à Cuba n’est pas si facile, les Cubains ont un immense avantage : comme le dit mon ami Xarlo, « il y a autant de cons à Cuba qu’ailleurs dans le monde. La différence, c’est qu’ils ne sont pas au pouvoir ».

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