PIRATAGE DES MARQUES CUBAINES PAR LES ÉTATS UNIS
Les Etats Unis continuent avec obstination à voler, sous des prétextes d’une bassesse inqualifiable, les marques cubaines de renommée internationale, telles que Havana Club ou Cohiba.
Dernièrement, une commission fédérale étatsunienne concéda, après une bataille juridique de plus de quinze ans, à l’entreprise Général Cigar le droit d’exploiter le nom de la prestigieuse marque de tabac cubain Cohiba. Cette sentence juridique repose sur une logique particulièrement spécieuse puisque Cubatabaco, société distributrice de la marque cubaine, n’a pas le droit de vendre ses produits sur le territoire étatsunien suite au blocus et de ce fait elle est privée du droit à recourir devant un tribunal des États Unis. Il résulte de cela que la société Général Cigar, jouit du droit de disposer et de commercialiser la marque Cohiba aux Etats Unis. Pour les autorités cubaines, cette décision est un nouvel acte d’hostilité des États Unis contre Cuba et un vol éhonté de son patrimoine historique en pleine consonance avec le précédent qu’affronta Havana Club avec Baccardi qui se dit sans vergogne .rhum cubain.
Les règles de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) relatives à la protection de la propriété intellectuelle sont clairement violées et les États Unis enfreignent les obligations contractées dans le cadre de l’Accord sur les Aspects des Droits de Propriété Intellectuelle en relation avec le Commerce, discriminant de manière arbitraire les dénominations commerciales cubaines.
Aucun consommateur averti ne peut être trompé par cela. Le Havane comme le rhum cubain est inégalable. Personne ne pourra confondre un tabac Cohiba ou un rhum Havana Club avec son double impérialiste. Avant tout il s’agit de porter des coups à l’économie cubaine. Les mesquineries judiciaires font partie de la guerre archaïque et illégitime que les États Unis mènent contre Cuba.
Chaque année à Genève, Cuba dénonce l’appropriation frauduleuse de la marque Havana Club par les États Unis devant l’Organe de Règlement des Difficultés (ORD) de l’Organisation Mondiale du Commerce. Cette violation est condamnée par l’OMC qui a émis une série de résolutions qui n’ont été jamais appliquées par les Etas Unis depuis onze ans. Cette année 2013, la déclaration de Cuba fut appuyée par la Chine, l’Inde, le Vietnam, l’Equateur, l’Argentine, le Vénézuéla, a Bolivie, le Salvador, le Brésil et le Mexique. En ce qui concerne Havana Club, cela fait onze ans que Washington méconnait les recommandations de cet organisme et en conséquence, la société Bacardi continue à utiliser de manière frauduleuse cette marque pour commercialiser un rhum qui n’est pas d’origine cubaine.